J'ai parfaitement conscience que la vie est faite de l'accumulation de choses minuscules et que ce sont ces petites choses qui sont finalement importantes.
Sur le BLOG de Warloy-Baillon je ne fais que m'amuser des modestes préoccupations des villageois qu'ils transforment en montagnes... Et en même temps j'étudie les comportements de mes semblables ruraux en proie à leurs soucis du quotidien. C'est d'autant plus savoureux pour moi que je connais la plupart des intervenants sur le BLOG de Warloy-Baillon. Je regarde ces agitations provinciales en esthète, exactement comme Maupassant regardait ses contemporains. Je n'ai pas peur de la comparaison.
Je ne méprise aucunement ces gens, je m'amuse juste du caractère comiquement étriqué, pittoresque de leurs préoccupations électorales.
C'est du Maupassant, je le répète. Pour moi ce spectacle grandeur nature de mes semblables en train de s'étriper virtuellement pour des histoires de fumier sur la route ou de transfert de dépôt d'ordures d'une rue à une autre vaut tous les films de cinéma, tous les romans villageois ! Ce genre de chose existe encore en France, j'en profite avant que cette génération de "ruraux crottés" ne disparaisse...
Raphaël Zacharie de Izarra
Sur le BLOG de Warloy-Baillon je ne fais que m'amuser des modestes préoccupations des villageois qu'ils transforment en montagnes... Et en même temps j'étudie les comportements de mes semblables ruraux en proie à leurs soucis du quotidien. C'est d'autant plus savoureux pour moi que je connais la plupart des intervenants sur le BLOG de Warloy-Baillon. Je regarde ces agitations provinciales en esthète, exactement comme Maupassant regardait ses contemporains. Je n'ai pas peur de la comparaison.
Je ne méprise aucunement ces gens, je m'amuse juste du caractère comiquement étriqué, pittoresque de leurs préoccupations électorales.
C'est du Maupassant, je le répète. Pour moi ce spectacle grandeur nature de mes semblables en train de s'étriper virtuellement pour des histoires de fumier sur la route ou de transfert de dépôt d'ordures d'une rue à une autre vaut tous les films de cinéma, tous les romans villageois ! Ce genre de chose existe encore en France, j'en profite avant que cette génération de "ruraux crottés" ne disparaisse...
Raphaël Zacharie de Izarra
ATTENTION, MES INTERVENTIONS FONT L'OBJET D'UNE ODIEUSE CENSURE SUR LE SITE CONCURRENT !
RépondreSupprimerhttp://warloybaillon.hautetfort.com/
On se moque de des warloysiens, on les infantilise !
En supprimant mes textes de ce ite prétendument démocratique, on les considère comme incapables de faire la part des choses ! Le nouveau maire n'est pas encore élu qu'on pratique déjà la censure et la langue de bois en ces lieux ! Comment voulez-vous dans ces conditions voter avec sérénité et en toute liberté si on exerce sur vous de telles pressions, d'autant plus graves qu'elles sont subtiles ?
Une bonne raison pour préférer ce présent SITE OFFICIEL DE WARLOY-BAILLON !
Là, aucune censure ! Tous les habitants peuvent venir s'exprimer, anonymes ou pas, détracteurs ou non !
Raphaël Zacharie de Izarra
j'ai voulu envoyer un message sur l'autre blog (l'authentique moins farfelu)mais fermé pour cause d'élection donc...
RépondreSupprimerChers Warloysien baillonnés et baillonnettes
Pour vous réconcilier (ou pas) avec Raphaël, ce texte:
Ché picards des camps
> (Les picards des champs)
>
> Mortels sont certains villages picards à la morne saison. Sous la
pluie, la brique rouge devient grise et les gouttières qui
débordent hantent les âmes de leur chant monotone. Alors les
casquettes longent les murs, les aboiements deviennent déprimants et
les clochers lugubres. Triste est la terre du nord quand on en exhume
les betteraves à sucre, sombre est le ciel de là-bas à la
récolte des endives qu'on épluche devant l'âtre... Le temps des
patates cependant réjouit les coeurs picards : la frite jaune
-qu'accompagne la bière dorée- égaient ce pays de peupliers et
de crachin.
>
> Les chemins de craie sous l'onde mènent vers des horizons pleins
d'ennui : la terre promise autour de ces villages d'enterrés est
faite de peine et de larmes, de langueur et de grisaille. Le souvenir
des batailles de la "14" est partout, et les corbeaux avec leurs
plaintes funèbres donnent du relief au lointain trop plat.
>
> Le soir au troquet le tabac est âcre et le jus sent la gnôle,
les moustaches sont épaisses et les mots toujours les mêmes. Mais
les coeurs restent grands ouverts. Dans les brumes de l'ivresse on cause
chasse, pièges-à-loups, charbon, saucisses, braconnage, femmes.
>
> Dans les rues désertes les nuits sont de longs rêves humides et
glacés.
>
> L'aube sous les pleurs sans fin de l'automne est cafardeuse, la
rosée lourde, le café exquis.
>
> J'aime les trous perdus de la Picardie intime : c'est dans ces terres
froides et trempées, noires et profondes que j'ai pris racine.
>
> Raphaël Zacharie de Izarra
Pour réconcilier Raphaël avec les habitants de WB, une idée m'est venue que je vous soumet: dressez lui une statue sur la place de votre charmant village qui grâce à lui a acquis une certaine notoriété, faites le en marbre blanc et en cupidon nu et aîlé, n'omettez surtout pas la plume à la main,ce sera du plus bel effet, garnissez l'endroit d'un beau parterre d'odorantes roses et attendez les pigeons.
PS: les cacheux auront le droit de tirer à vue (la littérature c'est pas tout, faut bien s'amuser)
Bonjour Isa,
RépondreSupprimerExcellente idée que je m'empresse de relayer en ces lieux !
Au fait, vous n'avez pas précisé pour la présence éventuelle de la feuille de vigne...
Raphaël Zacharie de Izarra